Luis EL DUENDE

GUITARISTE IMPROVISATEUR

 

 

Luis EL  DUENDE : musique orientale pour guitare

 

- Compositions

Le Langage des Oiseaux (2010) - douze mouvements

Inspiré par le poème soufi de Fahrîd Uddîn ATTÂR (Perse – XIIIème s.), et le Sîmorgh, oiseau légendaire de la mystique persane, ce morceau enregistré sur le CD/album numérique « Le Langage des Oiseaux » présente une fusion de flamenco, musique classique contemporaine, et musique proche-orientale, avec des « quarts de ton » propres aux maqams - les modes proche-orientaux.

 

Mantra especial (2004)

Sur l’échelle d’un râga (mode) d’Inde du Nord s’élève peu à peu une mélodie tourbillonnante tissée de résonances occidentales contemporaines, source d’un espace intérieur prenant progressivement place avec la répétition inlassable de la formule incantatoire d’un mantrâ ici musical,  jusqu’au terme d’une accélération rythmique aux frontières de la transe…

 

Parashakti  (2003)

De l’atmosphère d’un râga (mode) d’Inde du Nord émane progressivement une source de cette « énergie suprême »…

 

Fleurs de Nishâpur (2000)

Inspirée par des quatrains du Rubayat - recueil poétique et oeuvre majeure du grand auteur persan Omar KHAYAM (XIème s.) né et mort à Nishâpur, cette pièce évoque leur atmosphère profonde, grâce à un rythme incantatoire souligné par l’emploi « en bourdon » d’une corde grave et d’une corde aiguë « à vide », et à une mélodie lancinante sur un mode proche-oriental comportant des quarts de tons (nos 2 modes occidentaux majeur et mineur ne mettant en jeu que des tons ou demi-tons), obtenus en tirant sur la corde pincée par un doigt gauche, avec ce dernier, conduisant ainsi à des accents évoquant le oûd (luth) arabe…

 

Llamada del desierto (1999)

Sur fond d’arpèges et de rythmes mauresques, ce morceau évoque l’attraction et la magie du désert, ce qu’il a inscrit dans sa mémoire: voyages de caravanes, histoires d’amour agitées, combats de guerriers…

 

- Arrangements

Quien Sapiense

Ce chant sépharade issu de la musique byzantine, au titre signifiant “A Celui qui sait“, est associé à la liturgie de Pâques des juifs expulsés d’Espagne à la fin du XVe s.

Tora ta poulia

 Cette mélodie traditionnelle du Péloponnèse remontant au XIVe s., au titre signifiant “Maintenant les oiseaux“, évoque les Akritès, garde-frontières au courage légendaire.