Luis EL DUENDE a la particularité de mener parallèlement depuis l’enfance deux parcours, l’un musical, l’autre scientifique.
Sa passion pour les mathématiques et la physique lui font entreprendre un parcours scientifique à Paris : d’abord en classes préparatoires aux grandes écoles scientifiques au lycée Louis le Grand où il obtient les premiers prix de mathématiques et physique en classe de mathématiques supérieures, puis après plusieurs mois à l’Ecole Nationale de la Statistique et de l’Administration Economique, il passe une maîtrise de mathématiques avec option d’astrophysique, effectue un stage en physique des accélérateurs au Centre d’Etudes Nucléaires du CEA à Saclay, et influencé par les travaux (de l’économie – prix Nobel – à la géométrie différentielle, théorie de la Relativité et mécanique quantique) du mathématicien américain John NASH (sujet du film « Un homme d’exception« ) réussit rapidement à obtenir un doctorat de 3e cycle de physique théorique relativiste et quantique . Au cours des deux années de recherches correspondantes effectuées à l’Institut Henri Poincaré, il a pu fréquenter le physicien mathématicien Moshé FLATO (longtemps membre du comité Nobel, plus connu de divers media comme directeur initial de thèse des frères BOGDANOV passés vulgarisateurs scientifiques sur des chaînes TV en ayant défrayé la chronique…), qui avec la physicienne mathématicienne et membre de l’Académie des Sciences Yvonne CHOQUET-BRUHAT a fait partie de son jury de thèse, portant sur la modélisation via la géométrie différentielle symplectique en mécanique relativiste des particules . Il devient ensuite enseignant-chercheur mathématicien (géométrie différentielle, calcul des probabilités, théorie des nombres et cryptographie) à l’Université de Picardie (Amiens).
Au début des années 80, s’intéressant de plus en plus aux nombres à travers la combinatoire énumérative et analytique, ainsi qu’aux probabilités et à la simulation intervenant à propos des structures de graphes aléatoires et automates probabilistes (chaînes de MARKOV) en modélisation des réseaux, il s’engage dans l’informatique mathématique . Il entreprend alors un doctorat d’Etat ès sciences au laboratoire LRI à Paris Orsay, tout en participant à l’INRIA Rocquencourt à l’activité du groupe de recherches Algo attirant des visiteurs du monde entier autour de Philippe FLAJOLET, qui sera membre du jury de sa thèse portant sur les fonctions génératrices et mots aléatoires . Nommé professeur des Universités, puis élu de 1989 à 1999 doyen de la Faculté de mathématique et informatique d’Amiens où il dirige ensuite la formation doctorale en informatique de 1999 à 2004, il passe finalement à l’informatique et cryptographie quantiques, consacrant une bonne part de ses enseignements aux travaux du grand logicien et cryptanalyste anglais Alan TURING (mathématicien ayant largement contribué à la victoire lors de la 2e guerre mondiale en décryptant les codes secrets nazis notamment celui de la machine Enigma) . En position actuelle de professeur émérite (Pr. Loÿs THIMONIER) au laboratoire EPROAD (*) de la Faculté des Sciences d’Amiens, il est membre du Groupe de Travail « Informatique Quantique » du Groupement De Recherches « Informatique Mathématique » du CNRS, spécialiste de modélisation probabiliste et quantique en informatique, cryptographie, optimisation et aide à la décision (**) . En 2009, il a été sollicité comme expert par l’Agence Nationale de la Recherche pour examiner deux importants projets internationaux mettant en jeu probabilités et informatique pour des simulations relatives aux plasmas en chromodynamique quantique, en vue d’économiser des manipulations coûteuses dans des accélérateurs de particules .